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Hors compétition... enfin !

Mon parcours pour obtenir mon diagnostic...

Pourquoi ce nom ?

Ah… ce que les injonctions et normes sociales peuvent être pesantes…

« Il faut »… sortir dans des lieux bruyants pour rencontrer des gens (cafés, restaurants, soirées, repas de famille…), avoir des amis (plein tant qu’à faire !) et les voir souvent, trouver l’âme sœur et vivre ensemble, puis avoir des enfants (quoique autour de moi, de plus en plus des personnes se contentent d’un seul)… et être heureux.se avec tout ça !

Et bien non… pour certaines personnes, tout cela est très loin de la recette de ce qui les rend heureux.ses, et est au contraire source de beaucoup de fatigue et de stress…

Déjà rien que pour les personnes tout simplement « introverties » (qui représentent au moins 20% de la population), elles ont besoin d’une certaine dose de solitude : passer des moments à pratiquer des activités seul.e (comme lire par exemple) pour se ressourcer…

Et pour les personnes « autistes Asperger », ce besoin de passer du temps seul.e est encore plus important… car être avec les autres demande tellement de vigilance pour bien comprendre ce qu’ils veulent dire par leurs mots, leur intonation, leur regard, leurs gestes, les choses implicites (de quoi parlent-ils à cet instant ? à qui s’adressent-ils à cet instant ?)… sont-il en train de parler sérieusement, ou bien de faire du second degré ?
Cela demande autant d’attention que lorsqu’on arrive pour la première fois dans un pays étranger dont on a juste appris la langue à l’école : la prononciation n’est pas vraiment la même, les gens parlent plus vite que les profs que nous avions, ils utilisent des abréviations qu’on ne connaît pas, des mots qu’on ne connaît pas encore…

Tant qu’on ne sait pas qu’on est « différent.e » (et non « déficient.e »), pourquoi ce que les autres font avec facilité nous semble si difficile et si fatigant… on essaie de faire tous les efforts possibles pour être comme eux, s’intégrer… en pensant que là est notre chemin vers l’épanouissement, le même que celui que suivent les autres, celui que notre société nous met dans la tête (depuis notre enfance, à travers les contes), les films, les séries…

Mais quand on comprend enfin en quoi on est différent.e, et que suivre le chemin des autres, de la majorité, ne peut nous conduire qu’à l’épuisement… alors on réalise que la voie de notre réalisation est « hors compétition »… ne plus se comparer aux autres… car ils sont si différents, donc ce n’est pas ce qui les rend heureux qui nous rendra heureux.se !

 

Bonus du jour :
Pourquoi ce nom ?
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