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Hors compétition... enfin !

Mon parcours pour obtenir mon diagnostic...

À quel critère me fier ?

Vendredi dernier lors d'une séance IFS avec Frisette ma psychologue, celle-ci m'a partagé la projection qu'elle a pour moi de souhaiter que j'ai plus de relations épanouissantes...

À la réflexion, je trouve cela étrange qu'elle souhaite que j’ai plus de relations (probablement qu'elle imagine que cela contribuerait à mon bonheur ? ) alors que moi mon repère c’est plutôt le bien-être que je ressens ! Comme lors de notre séance de fin janvier où je lui partageais cette sérénité surprenante et inédite pour moi, arrivée de je ne sais où…

À mes yeux, la qualité de mes relations (y compris celle à moi-même) est bien plus importante que leur quantité…


Mon aspiration n'est pas d'avoir plein de relations épanouissantes… mais de suivre ce qui me fait vibrer le plus...
> tantôt dans le monde des sens, à observer et sentir la nature, les animaux...
> tantôt dans le monde des idées (à lire, écouter des vidéos, apprendre, découvrir, explorer, comme une aventurière de la pensée 😊 ),
> tantôt à m'ouvrir à recevoir des idées, des inspirations... (une connexion à soi-même qui demande de la solitude et du silence intérieur)

 

La relation à soi-même m'intéresse profondément... comment peut-on être réellement bien avec les autres si on ne l'est pas d'abord avec soi-même, à se connaître, à connaître ses valeurs, et à vivre autant alignée que possible avec elles ?

C'est une richesse que je peux ensuite partager, faire découvrir à d'autres, et les inciter, inspirer... à en faire autant avec elles et eux-mêmes 🙂

Pourquoi vouloir avoir plein d’amis ?

Quelques ami·es, avec qui j’ai des relations authentiques, et quelques communautés virtuelles bienveillantes (où nous pouvons partager ce que nous vivons, aimons, les difficultés que nous rencontrons et y trouver de la compréhension, du soutien, des conseils, des partages d'expériences...) suffisent à nourrir mes besoins relationnels.

Et la confiance en la Vie pour m’apporter ce dont j’ai besoin, que cela soit directement agréable, ou que cela soit une occasion de grandir, d’apprendre, pour ensuite partager ce que la Vie et ses expériences m’a appris !

 

Je remarque d'ailleurs à quel point trouver son bien-être loin de la majorité semble suspect, impossible, illusoire…

Comme dans cet article très critique mais très réaliste consacré au Freudo-Lacanisme :

« Considère qu’un homosexuel épanoui est un psychotique qui s’ignore, bien portant en apparence mais susceptible à tout moment de sombrer dans la démence. »

https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/blog/180121/demande-dajout-du-freudo-lacanisme-au-dsm-6

Tiens c’est peut-être pour ça que la philosophie me plaît tant, elle ne cherche pas le bonheur à l’extérieur, mais à l’intérieur, et elle nous laisse libre de définir nos propres critères sans chercher à les imposer aux autres 🙂

À quel critère me fier ?
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