Pleinement moi... quel titre bien trouvé !

Voici un livre que j'ai beaucoup apprécié et qui va dans le sens du cheminement que je fais :-)
Et voici les passages qui ont tellement résonné en moi que j'ai eu envie de les sauvegarder quelque part !

« La cerise sur le gâteau (ça fonctionne quand on devient un vrai maître Jedi) c'est de ne plus avoir d'attentes vis-à-vis des autres. Pas d'attente / pas de déception. Oui c'est hyper facile à dire. Y arriver prend du temps, là aussi, en faisant de son mieux chaque jour, ça fonctionne. Ne quitte pas ton monde naïf, il y fait bon vivre. Et puis nous sommes à peu près 25% de la population ainsi, tu. n'est pas seul. » (p 32)

« Découvre-toi comme si tu étais quelqu'un d'autre. Tu es tel que tu es ici et maintenant. Souris-toi. Trouve ce qui te plaît. Regarde avec douceur ce que tu n'aimes pas, qu'il s'agisse de ton corps et de ta personnalité. Il n'appartient qu'à toi de changer tout cela avec bienveillance. Libère-toi de l'emprise du jugement de l'autre et détache-toi des gens et des situations. Se détacher, ce n'est pas rompre les liens. C'est couper ce qui est toxique et nous empêche d'être nous-mêmes. Tu aimes ne pas être coiffé et porter des couleurs vives : va-y ! Écoute-toi ! Aime-toi ! L'autre te verra ensuite tel que tu te vois. C'est cette réalité que tu vas lui proposer. » (p 38)

« J'en reviens donc à la notion de détachement. Vis ta vie pour toi et pas pour les autres, ni pour ce qu'ils pensent de toi. Plus tu auras besoin de reconnaissance, plus tu seras vulnérable. Un prof est un prof. Son job c'est de te donner les outils pour t'épanouir et devenir un citoyen libre de ses choix, conscient de son potentiel. Du moins c'est ainsi que nous sommes plusieurs à envisager cette profession. En aucun cas le prof est là pour t'aimer. Pas au sens où tu l'entends et l'attends. Bien sûr, des liens peuvent se créer comme avec tout être humain. Tu es sensible aux personnes douces, bienveillantes et justes. » (p 42)

« Rien n'est inné et tout s'apprend. Handicap ou pas. Notre différence est notre richesse. Un échec, c'est juste une étape, un objectif atteint différemment de ce que l'on envisageait. C'est une source d'apprentissage fondamentale ! Nos difficultés, nos choix font de nous qui nous sommes. » (p 44-45)

« si vous saviez comme c'est doux d'être soi, librement et sereinement. » (p 45)

« Nous prenons conscience de tout ce que nous ne savons pas, de tout ce que l'on peut découvrir, changer, améliorer. C'est sans fin ! (...)

La multi-potentialité renforce notre besoin de diversités, de défis, de nouveautés et d'innovations. Si je passe une journée sans avoir créé quelque chose, sans avoir connecté des idées, concepts, des gens, j'ai l'impression de flâner. Je ne sais pas si nous pouvons changer cela. C'est ce qui fait de nous des visionnaires et nous permet de créer l'avenir. Je sais, par contre, qu'il est extrêmement confortable d'être ainsi, en parfait accord avec qui on est. Etre plus zen, conscient, dans le moment présent, faire le tri dans nos idées, nos projets, connaître et accepter ses limites sont autant de facteurs qui permettent de développer nos talents sans en devenir esclave. » (p 58)

« Tu pourras ainsi prendre le recul nécessaire pour ne plus avoir besoin de te positionner au-dessus ou en-dessous de l'autre intellectuellement. Tu accepteras que certains sachent et d'autres pas. Tu deviendras davantage tolérant et bienveillant. Tu changeras de fréquentations aussi ou tu accepteras ce que les autres ont à t'offrir sans rien attendre de plus. Tu t'ouvriras à la spiritualité. Tu considèreras autrement ton égo. Ce n'est pas lui qui fera de toi quelqu'un à aimer et dont il faut reconnaître la différence ou le génie.

C'est l'amour que tu te portes qui fait qu'on t'aime pour qui tu es et non pour ce que tu fais. Descends ton mental (ta conscience si tu préfères) dans le cœur. On parle de l'intelligence du cœur, elle est tellement plus importante pour tous. Nous sommes tous connectés au cœur, aux émotions de façon plus forte que d'autres et j'en suis certaine, aux neurones de nos intestins aussi. Alors mettons de l'amour, des tripes dans nos vies, dans nos choix. Lâchons le mental, souvent infernal, arrêtons d'être notre propre bourreau et de tout laisser reposer sur notre intellect. » (p 60-61)

« La norme me semblait à la fois une épée de Damoclès, un idéal inatteignable que je convoitais et rejetais en même temps. Le repère universel de la masse qui me rappelait sans cesse ma différence. On parle de handicap invisible, pour toi et moi. Je trouve cette expression tellement révélatrice. Quelque chose qui fait de nous quelqu'un de différent et qui induit une souffrance profonde, peu comprise... un mal invisible. Et sans cesse la référence à la masse, à la règle, au plus grand nombre, à ce qui doit être, à ce qu'il faut être, à ce qu'il convient de penser. Etre autre à l'intérieur de soi. Vouloir honorer les codes attendus pour être accepté, aimé. Bien faire, faire bien. A quel prix ? (...) Tu fais taire tes envies, ta logique, tes idées, ta vision parce que ce n'est pas ce que l'on attend de toi. Tu tentes le rôle délicat et ô combien périlleux du caméléon. Plus tu essaies, plus tu te déchires à l'intérieur, plus tu t'éloignes de ton essence profonde et originelle.

SOIS ! SOIS TOI ! OSE écouter ton cœur. Ta tête ici sera mauvaise conseillère. Elle t'inondera de peurs. Tu penses que si tu n'es pas comme l'autre le veut, il ne t'aimera pas ? Et bien tant mieux ! Parce que si l'autre veut te façonner, ce n'est pas toi qu'il aime, mais l'image qu'il a de toi. Tu n'es pas sa chose. Tu n'es pas son objet, son trophée, son faire-valoir. Tu es là pour ETRE. » (p 65-66)

« Si tu n'écoutes pas ton cœur, c'est ton corps qui parlera. Je me suis desséchée de l'intérieur, j'ai fané, j'ai lutté contre un mal incompris. J'ai atteint un point de non-retour. Puis j'ai trouvé la force de vivre pour être moi, pour devenir moi. » (p 66-67)

« Et prends conscience de toute la richesse que tu as à être extraordinaire. » (p 67)

« J'ai une vie libre, indépendante. Je ne sais pas si la vie est forcément faite pour être vécue à eux. Ce que je ressens aujourd'hui c'est que l'amour au quotidien est important et que je n'ai pas à m'en couper. » (p 73)

« Une expérience singulière est celle liée à la notion d'enfant intérieur. Peu importe la méthode tant qu'elle est bienveillante. Partir à la rencontre de son enfant intérieur fait énormément de bien. (p 73)

« Ta capacité émotionnelle est exceptionnelle. Beaucoup trop d'entre nous vivent la partie paralysante, blessante de cette hypersensibilité émotionnelle. Comprise, acceptée et gérée, c'est un allié au quotidien qui te fera du bien ainsi qu'à chaque personne qui croisera ta route. » (p 74)

« L'hyperacuité des sens se manifeste aussi au niveau émotionnel. Notre empathie est immense et parfois paradoxale.

Nous ressentons l'émotion de l'autre, le plus souvent les émotions négatives. Elles peuvent te faire souffrir si tu ne sais pas prendre du recul et te détacher d'autrui. Si tu souffres avec lui, tu n'es d'aucune utilité. Parfois, notre empathie peut avoir un côté froid. Je remercie un de nos semblables qui m'a offert cette image. Certes, tu comprends la souffrance de l'autre, toutefois tu ne te laisses pas embarquer surtout si cela n'a pas de lien avec la situation que vous partagez. » (p 77)

Bonus du jour

Être ou ne pas être... caméléon !