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Hors compétition... enfin !

Mon parcours pour obtenir mon diagnostic...

Prendre soin de son intérieur...

Je remarque que je m'intéresse de plus en plus à ce qu'on appelle le « développement spirituel », dont je ne connais pas la définition exacte... mais d'après ce que j'en perçois intuitivement, je dirais qu'il s'agit de « prendre soin de notre intérieur » !

Je ne parle évidemment pas de l'intérieur de notre domicile, mais de qui nous sommes, de notre personnalité, de ce qui fait que nous sommes unique !

Prendre soin de son intérieur...

Les 3 étapes qui me semblent importantes sont :

1. commencer par écouter mes besoins...

Cela permet d’apprendre à me connaître, à connaître mes particularités de fonctionnement (par rapport aux autres, à la majorité) pour accepter mes différences et donc être moins sensible aux remarques des autres

Par exemple, on sait très bien qu'il existe des personnes « couche-tôt/lève-tôt » et des personnes « couche-tard/lève-tard ».
Pour un lève-tard, c'est un plaisir de pouvoir faire la grasse matinée... en revanche, un lève-tôt n'y verra aucun intérêt !
J'ai l'impression que nous vivons dans une société où les couche-tard/lève-tard sont majoritaires, car on a souvent le droit à des remarques quand on a du mal à veiller plus tard que minuit par exemple !

 

2. m’autoriser à trouver mes rêves, ce qui me fait vibrer moi, ce qui m'enthousiasme, me donne de l'énergie !  (et prendre de la distance avec ce que les autres attendent de moi)

Cela fait partie des 5 plus grands regrets des personnes en fin de vie

1 - J'aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, pas celle que les autres attendaient de moi.

Dès la naissance, nous nous sommes tournés vers nos parents pour qu'ils nous apprennent la marche du monde et nous guident sur la façon dont nous devrions -ou ne devrions pas- agir. Il est très courant que l'on se base sur notre culture ou sur les autres gens pour savoir comment s'habiller, parler, agir, et même quel métier exercer. Qu'est-ce que cela donnerait si vous vous écoutiez et que vous viviez enfin une vie authentique, qui vous convienne?

 

Je trouve que les Aspies ont un avantage de ce côté-là, car ils sont moins sensibles aux « normes sociales », et leurs difficultés relationnelles avec les autres les obligent de toute façon à revoir leurs priorités ! 

Me concernant, ce fut de me questionner cette idée qu'il faut avoir un enfant, idée que notre société véhicule comme ingrédient indispensable au bonheur, sinon on va le regrette plus tard !

Et bien non, on peut prendre soin des autres et leur transmettre de bien d'autres manières (à des patients, des étudiants, des lecteurs... ce n'est quand même pas ce qui manque des personnes, des adultes, ayant besoin d'attention et d'aide, ou désireux d'acquérir de nouvelles connaissances).

 

3. enfin, me donner ce dont j'ai besoin (amour, joie, reconnaissance de mes qualités…) pour me sentir bien, rayonner... ce qui aura comme conséquence de meilleures relations avec les autres !
(Hé oui c’est la touche finale du processus, et non la chose « à faire » en priorité - bien qu'on nous rabâche sans cesse de penser aux autres, de faire attention à eux, de répondre à leurs attentes... ils ne se gênent d'ailleurs pas pour nous le reprocher si on ne le fait pas ! )

Essayer de satisfaire nos besoins autant que possible par nous-même, plutôt que de nous adapter aux autres pour être accepté en espérant qu’ils satisfassent nos besoins ! (ils sentent notre attente, et ça ne leur donne pas envie de nous donner de bon cœur)

J'en avais déjà parlé dans mon article « Les conseilleurs ne sont pas les payeurs » dans lequel je citais Nathalie Alsteen :

« Je me souviens de ce temps où je cherchais la reconnaissance à l'extérieur, j'étais dans l'attente et rien ou peu ne venait. J'ai appris grâce à mes mentors (amis, thérapeutes, superviseurs, auteurs de livre) que le chemin passe par l'amour de soi avant tout. J'ai fait de mon mieux comme chacun d'entre nous ici pour aller chercher au fond de moi ce que j'attendais des autres. Pas à pas, instant par instant. Et recevoir cette immense reconnaissance des personnes qui ont suivi le congrès virtuel de la douance, me donne l'impression que la vie me confirme "tu vois, c'est comme cela que ça marche : c'est l'intérieur qui attire ce qui vient de l'extérieur et pas le contraire". »

 

Se donner à soi-même c’est aussi une clef pour les Aspies vu leur goût et leur besoin de solitude... (sans parler de leurs difficultés relationnelles avec la majorité des autres qui s’offusquent de leur différence de fonctionnement sans voir les qualités cachées qui y sont associées).

 

Comment se sentir bien si on ignore quels sont nos besoins ?
(merci la Communication Nonviolente de nous inviter à les reconnaître :-) )

Par exemple, dans une relation amicale, j'ai besoin de :

=> fiabilité
(m'annoncer 1 heure avant un rendez-vous que finalement on ne se verra pas, sans me donner de motif... ça ne me convient pas du tout !)

=> stabilité, régularité
(le côté accordéon, alternant des périodes où on se voit régulièrement, puis des périodes où l'autre ne donne plus de nouvelles, ne répond pas à mes messages, ça non plus, non merci ! Je préfère encore rester très distante et ne rien attendre de cette personne)

 

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